27
Juil

Quatre bassets pour un danois

Quatre bassets pour un danoisMark Garrison et sa femme Fran ont une chienne teckel, Danke, qui vient de donner naissance à trois adorables chiots. Chez le vétérinaire, Mark décide d’adopter un bébé danois, abandonné par sa mère. Danke l’allaitera ! Et Fran se retrouve devant le fait accompli. Elle accepte mal ce nouvel arrivant trop ‘encombrant. Mais Mark y est attaché. Très vite, une atmosphère tendue s’installe dans la maison, conséquence de l’espièglerie des chiens. Une comédie simple, mais très efficace. Difficile de résister à cette avalanche de gags : les ravages que font les quatre incorrigibles bassets dans le salon avec les pelotes de laine, puis dans l’atelier de Mark avec les tubes de peintures sont indescriptibles. De même, les mimiques de Brutus lors de l’exposition canine sont uniques : lorsqu’il voit un teckel, le pauvre chien se met à ramper, se croyant de la même race ! Les acteurs sont excellents, particulièrement Dean Jones, en qui les amateurs des productions Walt Disney reconnaîtront le héros de «L’espion aux pattes de velours». Ce film bien enlevé séduira certainement petits et grands ; il vaut bien mieux que beaucoup des comédies sélectionnées par nos chaînes de télévision.

Danguard

DanguardBenoit, un jeune et brillant pilote d’essai, est profondément marqué par la mort de son père tué dans d’étranges conditions. Et plus encore par les accusations de traitrise qui suivirent. Aussi le jeune garçon veut-il farouchement réhabiliter le nom et la mémoire de son père. L’occasion lui est donnée en la personne du chancelier Dopler, qui décide d’anéantir leur base. Il suffit de regarder la jaquette pour imaginer le film : des gentils, tous vêtus de blanc et des méchants aux oreilles pointues et aux vêtements aussi sombres que leurs pensées… D’un dessin animé à l’autre, les héros japonais se battent toujours avec les mêmes armes : vous savez, le super-robot géant de Spectreman, Gordian et tant d’autres… Eh bien, vous le reverrez. Sans oublier les impressionnantes orgues lorsque l’on pénètre dans l’antre du méchant Dopler. Bref, tous les ingrédients du dessin animé japonais de petite envergure sont là. Le scénario est d’une banalité admirable, l’animation, loin d’être impressionnante, les personnages stéréotypés, et surtout dénués de tout humour. «Danguard» est un dessin animé emphatique et insipide. Néanmoins, les plus jeunes seront certainement impressionnés par ces aventures spatio-temporelles aux fusées colorées super puissantes.