Miller’s crossing !

Epoque prohibition. Dans la grande ville, le maire et le chef de la police sont les complices de la pègre, soumis à son caïd, l’Irlandais Leo (étonnant Albert Finney). Mais celui-ci a un rival qui monte, Johnny Caspar, d’origine italienne. Joueur buveur et taciturne, Tom Reagan est le confident de Leo, dont il a séduit la « poule». Pour une histoire d’arnaque et de bookmaker miteux, la guerre des gangs éclate.
miller crossing
Histoire classique, mise en scène précise, tranchante et roublarde. Les frères Coen se partagent la tâche : ils écrivent ensemble le scénario, puis Ethan produit le film et Joël le réalise. Ce fut le cas pour « Sang pour sang »et « Arizona junior ». Si on ne frôle pas l’overdose de gangsters stories, on prendra plaisir à celle-ci, qui culmine dans quelques morceaux de bravoure. Comme cette scène où deux tueurs font irruption chez Albert Finney, qui va exterminer ses agresseurs. Le problème du film est son si peu sympathique « héros», joué par l’acteur anglais mollasson, Gabriel Byrne.

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